Benjamin Pécoud

Né en 1981. Il enseigne, écrit et traduit de l’allemand vers le français. Il est membre fondateur du collectif d’auteur·e·s « Caractères mobiles » et vit à Lausanne. (2021)
Übersetzungen (Auswahl)
Vincenzo Todisco. L'Enfant lézard.
Übersetzt von Benjamin Pécoud.
Editions Zoé, 2020
Meral Kureyshi. Des Éléphants dans le jardin.
Übersetzt von Benjamin Pécoud.
2016
L'Enfant lézard
Editions Zoé, 2020
Benjamin Pécoud contribue à faire circuler la littérature suisse alémanique en Suisse romande. Après le premier roman de Meral Kureyshi, il a traduit L’Enfant lézard (Zoé, 2020) de Vincenzo Todisco et travaille actuellement à la traduction de l’œuvre d’Hermann Burger. Il parlera de son parcours, de sa vision de la traduction et de son double statut d’auteur et de traducteur. L’Enfant lézard occupera une place centrale dans la discussion. La lecture de passages précis éclairera les choix du traducteur.
Les 43e Journées Littéraires de Soleure ont eu lieu principalement en ligne en raison de la pandémie de Corona.
Aus: Vincenzo Todisco. L'Enfant lézard. Übersetzt von Benjamin Pécoud. Editions Zoé, 2020
Par une nuit d’automne moite, le garçon lézard sort pour la première fois seul de l’immeuble. Une ombre escalade le portail de la cour, s’élance avec hardiesse et atterrit dans la ruelle. Là, elle s’immobilise un instant dans la position de combat de Spider-Man, avant de s’aventurer dans l’obscurité.
Aus: Vincenzo Todisco. Das Eidechsenkind. Rotpunkt Verlag, 2018
Das Kind macht zuerst das linke und dann das rechte Auge auf. Es hat den Kopf an zwei Orten. Einmal in Ripa, wo ihm nichts geschehen kann, und einmal in der Wohnung, wo es die Schritte zählen muss. Vier Schritte sind es bis zum Tisch, zwei bis unter die Kredenz, ein langer Schritt bis zur Spüle, und dann sind es zehn kurze Schritte hinaus aus der Küche bis in die Mitte des langen Korridors. Am weitesten ist es bis zur Stanza in fondo, dem hintersten Zimmer.
Fr, 14.05.21, 11:00
Fr, 14.05.21, 20:00
Sa, 15.05.21, 17:00
Sa, 15.05.21, 20:00
Des Éléphants dans le jardin
2016
Aus: Meral Kureyshi. Des Éléphants dans le jardin. Übersetzt von Benjamin Pécoud. 2016
À la boulangerie de Neuenegg, Baba demandait parfois qu’on lui fasse crédit. J’ai un jour assisté à la scène. Je me tenais derrière lui à la caisse quand, légèrement penché en avant, il demanda à voix basse à la caissière qu’il ne connaissait que de vue, qui me faisait toujours un sourire, qui avait une haleine de nourriture pour chat, qui avait un mari serbe qui tenait la boulangerie et qui était très gentil avec nous, s’il était possible qu’on lui fasse crédit.
Aus: Meral Kureyshi. Elefanten im Garten. Limmat Verlag, 2015
Manchmal liess Baba in der Bäckerei in Neuenegg den Einkauf anschreiben. Einmal war ich dabei. Ich stand an der Kasse hinter ihm, als er leise und ein wenig vorgebeugt die Kassiererin fragte, die er nur flüchtig kannte, die mich immer anlächelte, die aus dem Mund nach Katzenfutter roch, die einen serbischen Mann hatte, der die Bäckerei führte, der sehr nett zu uns war, ob er den Einkauf anschreiben lassen könnte.